Olivier Stephan

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Pourquoi le jury du Prix Nobel de la Paix, ramassis de bobos gauchistes, attend-il aussi longtemps pour enfin récompenser Donald Trump ? Pourquoi tout le monde dit que le racisme, c’est pas bien ? Peut-on préparer une excursion à Auschwitz en consultant TripAdvisor ? Et surtout, combien de temps faut-il pour dissoudre intégralement Stéphane Plaza dans de l’acide ? 40 ans passés, deux petites jumelles à nourrir, Olivier Stephan n’a plus le temps d’attendre pour trouver des réponses aux grandes interrogations de l’existence. Avec une écriture précise et travaillée, il porte un regard acide et cynique sur la paternité, assaisonné de réflexions désabusées et définitives sur notre époque.

EN GROS, IL A FAIT TOUT ÇA

Après avoir essayé d’inculquer les subtilités de la langue française à des petits Allemands et des jeunes Suisses. Après avoir poursuivi ce sacerdoce auprès de Français tout aussi jeun

es, collégiens crétins et lycéens blasés. Après avoir claqué la porte de l’Education nationale, en prenant bien soin de la dégonder sauvagement. Après avoir tenté sa chance dans le journalisme, couvert plusieurs compétitions de l’équipe de France de handball, pointé dans ses articles le manque de professionnalisme des joueurs (pas trop quand même, ils font deux mètres et cent kilos, les mecs), rencontré François Fillon sur un porte-hélicoptères au large de Porquerolles, assisté à l’université d’été du MEDEF (trois fois), et aussi interviewé Lorie.

Après avoir dirigé un magazine, et découvert qu’il avait du mal à estimer précisément le nombre de gala

xies qui le séparent de l’univers des experts-comptables et des coachs en management… … Olivier a pensé qu’il était peut-être temps, à 40 ans passés, d’avoir un vrai métier dans une filière d’avenir. Alors comme sa conseillère Pôle Emploi lui avait expliqué qu’In

ternet ça ne marcherait jamais, a choisi le spectacle. Car soudain tout s’est éclairé. Le spectacle, bien sûr. La scène. Ce dont il avait toujours rêvé… En 1982, déjà, il décroche la troisième place d’un casting pour jouer le rôle d’une loutre facétieuse dans le spectacle de fin d’année de l’école Jean Macé de Lyon.

Dommage, il n’y avait que deux costumes. Lorsqu’il est étudiant, il chante « Une bonne paire de claques dans la gueule » dans un spectacle autour de Boris Vian, dans quelques salles de la région lyonnaise. Mais le reste de la troupe le juge trop nonchalant et vote son exclusion à main levée (authentique) avant le début d’une tournée. Et alors qu’il enseigne le français à Berlin

, Olivier remplace au pied levé (authentique, encore) un comédien malade pour assurer trois représentations de « Clavigo » de Goethe, un classique du théâtre allemand. Malheureusement l’auteur, qui a jugé bon de décéder en 1832, n’est pas informé de sa prestation de haut vol. Après trois tentatives avortées, c’est décidé. La quatrième sera la bonne.

 

ET ÇA AUSSI

2018 Juillet 2e Prix du Jury et Grand Prix de la Ville de Nice au tremplin des Plages du Rire Novembre Prix du

Jury au Tremplin Humour des Tanzmatten (Sélestat) Décembre Prix du Jury au concours du festival Humour et Vin (Bourges), jury présidé par Pierre-Emmanuel Barré 2019 8 février Première de « Trump, Bachar, T’choupi… et moi » au théâtre Daudet (Six-Fours) Mai Festival « Rire en Vosges » (La Grande Fosse) Plateau jeunes talents au festival « Drôles de Zèbres » (Strasbourg) Juin Prix du Jury au festival A Mori

ères de Rire (Morières-lès-Avignon) Juillet Première participation au festival d’Avignon, tous les jours au Clash Théâtre Novembre Plateau jeunes talents au festival « Les Vendanges de l’Humour » (Mâcon) Décembre Ouverture du festival Humour et Vin (Bourges) « Lundi découverte » à l’Espace Gerson (Lyon) 2020 ET ÇA AUSSI Juillet / Festival d’Avignon Théâtre de la Tâche d’Encre, du 3 au 25 juillet à 22h30 (relâche 7 et 14 juillet)

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